
À chaque remise de prix pour la « jeune création » (prix Ricard ou prix Marcel Duchamp), Alfred Pacquement, lors de son discours, se trouve un peu gêné, hésitant, n’interpellant que difficilement les questions soulevées par les œuvres. Il avait la même attitude lors de sa dernière visite de Tate Modern, mais ce devait certainement être son musée qui le gênait, faisant pale figure comparé à la Tate (espaces, moyens, mécènes, rapports à la création contemporaine …). Il qualifia l’œuvre de Loris Gréaud, Devils tower satellite, d’ « étrange » (mot cité à trois reprises), une « étrange montagne » d’un « artiste jeune » (après nous saurons par Jean-Max Colard que Gréaud est « quelqu’un qui réfléchit ») qui grâce à l’entreprise Ricard « fait rentrer l’art contemporain dans le musée ». Ce ne devait pas être aussi son rôle à lui de faire venir l’art contemporain (entendu par l’art qui fait notre présent) dans son musée ?
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